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COVID-19

Le SARS-CoV-2, un coronavirus, a été décelé pour la première fois en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. Ce virus est responsable de la COVID-19, une maladie infectieuse touchant principalement le système respiratoire. Classifiée au stade de pandémie, la COVID-19 a touché le Canada au cours du mois de février 2020.

Causes

Les coronavirus constituent une grande famille de virus. Certains d’entre eux n’infectent que les animaux alors que d’autres peuvent infecter les humains. Les coronavirus humains sont courants et se traduisent généralement par de légers malaises, semblables à ceux du rhume. Les chercheurs se penchent depuis un bon moment déjà, sur l’origine de la COVID-19. Au premier rang des hypothèses les plus probables, le virus proviendrait d’une chauve-souris qui se serait servie d’un autre animal, le pangolin, pour transmettre la maladie à l’humain. De la viande de pangolin contaminée vendue dans un marché public de la ville de Wuhan en Chine pourrait bien être le point initial de la pandémie qui sévit encore actuellement.

Transmission

Le virus est transmis par contact, , tout comme d’autres virus respiratoires tels que la grippe ou les rhinovirus (responsables des rhumes). Il est présent dans les sécrétions respiratoires projetées dans l’air lors d’une toux ou d’un éternuement, ceux-ci représentent la transmission par gouttelette. La transmission par aérosol, est une petite gouttelette qui reste en suspension dans l’air. De plus, les niveaux de contagion et de mortalité associées au COVID-19 sont supérieurs à ceux de la grippe et sont susceptibles d’occasionner davantage de complications, comme une pneumonie virale. Le délai d’incubation du virus est en moyenne de 5 à 6 jours — il peut aller de 2 à 12, voire 14 jours. Cependant, la durée maximale d’incubation demeure incertaine.

Personnes à risque

Voyageurs : Les personnes ayant voyagé à l’étranger sont considérées comme plus à risque d’avoir contracté le virus.

Personnes âgées : Les personnes âgées de 70 ans et plus sont davantage à risque de souffrir de complications en raison d’une fragilité du système immunitaire qui augmente avec l’âge.

Malades chroniques : Les risques de complications et de décès reliés à la COVID-19 sont plus importants chez les gens atteints de maladies chroniques, dont les maladies pulmonaires (MPOC, fibrose pulmonaire, cancer du poumon et autres), le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.

Signes et symptômes

Les personnes infectées par la COVID-19 peuvent n’avoir que peu ou pas de symptômes. Ces symptômes sont semblables à ceux liés à d’autres virus respiratoires saisonniers.

Les symptômes incluent :

Les symptômes de la COVID-19 recensés ci-dessous s’adressent aux bébés de 6 mois et plus. Pour un bébé de moins de 6 mois, il est recommandé de se référer à Info-Santé en composant le 8-1-1.

  • Fièvre
  • à partir de 6 ans : 38,1 °C (100,6 °F) et plus (température buccale)
  • de 6 mois à 5 ans : 38,5 °C (101,3 °F) et plus (température rectale)
  • Perte subite de l’odorat sans congestion nasale, avec ou sans perte du goût;
  • Grande fatigue;
  • Toux (nouvelle ou aggravée);
  • Essoufflement, difficulté à respirer;
  • Mal de gorge.

Une combinaison de deux ou plusieurs des symptômes suivants peuvent également être associés à la COVID-19 :

  • Nez qui coule ou nez bouché;
  • Perte d’appétit importante;
  • Douleurs musculaires généralisées;
  • Nausées;
  • Vomissements;
  • Diarrhée;
  • Maux de ventre.

Veuillez vous référer au questionnaire d’auto-évaluation ci-dessous si vous présentez des symptômes. https://www.quebec.ca/sante/

Si par la suite vous devez effectuer un test de dépistage rapide à la maison, voici les consignes. https://www.quebec.ca/sante/

Si vous présentez ces symptômes, il vous est recommandé, dans un premier temps, d’éviter tous contacts avec les autres et de suivre les directives émises par la santé publique du Québec. Il est toutefois important de consulter un professionnel de la santé le plus rapidement possible si votre état de santé vous inquiète ou si vous avez des difficultés à respirer.

La COVID longue

Selon les études britanniques, la COVID longue atteint 7 à 9 % de la population adéquatement vaccinée durant la circulation du variant Omicron. Lors des variants Delta et Alpha, le taux atteignait 40 % de la population.

De plus, la COVID longue inclut des symptômes variables parfois plus de 4 semaines suivant l’infection :

  • Fatigue chronique et invalidante;
  • Essoufflement;
  • Perte de l’odorat;
  • Perte de goût;
  • Problèmes cognitifs;
  • Difficulté à se concentrer;
  • Douleurs musculaires;
  • Trouble du sommeil;
  • Anxiété;
  • Toux;
  • Maux de tête.

Ces symptômes peuvent parfois apparaître après un effort, voire même à retardement deux à trois jours après l’effort.

La COVID longue peut suivre une infection asymptomatique ou avec peu de symptômes ou même une réinfection. Si la personne souffrant de celle-ci n’ajuste pas ses activités quotidiennes, elle peut aggraver la maladie. Doser les activités et les réduire permet de se reposer et garder son énergie pour l’essentiel. Cette affection peut incommoder de différentes façons les gens qui en souffrent. Elle peut les limiter dans le retour au travail ou aux études, ainsi que dans les activités quotidiennes. Elle peut varier d’intensité d’un jour à l’autre sans prévenir. Les études ont tendance à démontrer que les femmes sont plus atteintes. Ceci pourrait être causé par la présence d’hormones telles que la progestérone et l’œstrogène.

Il est fortement recommandé de faire de la réadaptation précoce à la suite d’une complication de l’infection de la COVID-19.

Des services de réadaptation sont disponibles pour la COVID longue au CISSS de la Montérégie-Ouest et de Laval.

Traitement

À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement précis contre la COVID-19. La prise en charge consiste à soulager les symptômes et les complications pouvant être engendrées par la maladie. Toutefois, de nombreuses études sont en cours à travers le monde.

Chez la majorité des personnes infectées par ce type de virus, le soulagement de la fièvre et de la toux au besoin ainsi que demeurer hydraté et au repos constituent les soins à prioriser.

Le Paxlovid est disponible sous certains critères. Il s’agit d’un médicament qui réduit la gravité des symptômes de la COVID-19. Si vous croyez que ce traitement peut vous être bénéfique, veuillez contacter votre pharmacien, médecin ou infirmier praticien spécialisé. https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/

De plus, des vaccins visant à développer une immunité contre la COVID-19 ont démontré une efficacité et une campagne de vaccination est en cours depuis plusieurs mois auprès de la population québécoise.

Vaccins

Notion de base en génétique

ADN : Il s’agit de la formule complète et surtout complexe à partir de laquelle une cellule peut se reproduire, voir se multiplier. Chaque brin d’ADN comporte plusieurs gènes.

ARN messager : Il s’agit d’une transcription d’un gène c’est -à-dire d’une section précise de l’ADN qui permettra de créer une protéine spécifique.

Protéine SARS-CoV-2 : Il ne s’agit pas ici du virus. La protéine ne peut pas se reproduire et entraîner une infection puisqu’elle ne comporte pas le matériel génétique complet qui le permettrait.

Vulgarisons ces termes maintenant à l’aide d’un exemple :

Si vous êtes un fabricant d’automobiles, vous détenez la liste bien précise de tout le matériel nécessaire pour concevoir votre modèle : chaque pièce nécessaire, chaque boulon, et ce, de façon à reproduire des véhicules identiques les uns aux autres. Vous détenez donc l’ADN de votre voiture.

Si de ce modèle vous prenez qu’une seule pièce par exemple la porte et en dressez la liste de tout le matériel nécessaire pour la construire. C’est un peu comme si cette porte était une section d’ARN de votre voiture. Jamais vous ne pourriez bâtir une automobile à partir de la liste de matériel de la porte. Cependant, à partir de cette liste, vous pourrez construire la porte et en la regardant, vous risquez fortement de savoir à quel modèle de voiture elle appartient. Ceci se compare alors aux protéines SARS-CoV-2.

  • Vaccin à ARN messager

  • Vaccin à vecteur viral

  • Vaccin à protéine

Mutation

Tous les virus sont sujets à muter. Dans le cas de la COVID-19, quelques variants ont surgi, avec des variations au niveau de la contagion et de la virulence. Lorsqu’un virus à la chance d’infecter une grande population, il va être plus susceptible de muter. Les variations causées par la propagation du virus n’affectent pas son comportement dans la plupart des cas. Dans les autres cas, la copie du virus peut le rendre moins contagieux ou virulent permettant de le faire disparaitre, ou au contraire plus contagieux ou virulent. En augmentant la quantité de personnes vaccinées, le virus a moins de chance de se répliquer. La recherche pour la mutation continue afin de rendre le vaccin le plus efficace possible.

Conseils et prévention

Bien que les coronavirus entraînent des maladies respiratoires, ces infections ne sont pas les mêmes que celles qui causent la grippe. Si vous avez reçu un vaccin antigrippal, il ne vous protégera pas contre la COVID-19. À l’heure actuelle, la meilleure façon de prévenir l’infection est d’appliquer les mesures sanitaires en vigueur.

    Restez à la maison si vous êtes malade.

    Faites-vous vacciner contre la COVID-19.

    Lavez-vous les mains le plus souvent possible, surtout avant de manger et après être allé aux toilettes, vous être mouché, avoir toussé ou éternué. Vous pouvez le faire soit à l’aide d’eau et de savon, soit à l’aide d’un gel antibactérien à teneur en alcool de 60 % ou plus.

   Portez le masque ou le couvre-visage comme recommandé par la santé publique.

    Maintenez la distanciation physique de 1 mètre lorsque vous n’êtes pas en présence de personnes faisant partie de votre bulle familiale.

    Aérez votre habitation lorsque possible.

    Évitez de toucher vos yeux, votre nez et votre bouche avec des mains non lavées.

    Toussez et éternuez dans le pli de votre coude ou dans un mouchoir, puis jetez le mouchoir à la poubelle.

    Nettoyez et désinfectez les objets et les surfaces fréquemment touchés à l’aide d’un produit ménager antibactérien ou d’une lingette désinfectante.

    Évitez les endroits très fréquentés surtout si vous souffrez de maladies chroniques ou êtes âgés de 70 ans ou plus.

    Si vous souffrez d’asthme ou de MPOC, assurez-vous que votre maladie est maîtrisée. Autrement, ajustez la prise de votre médication en fonction de votre plan d’action. En cas d’interrogation, n’hésitez pas à nous contacter 1-888-768-6669, poste 232 ou consulter votre pharmacien qui constitue une excellente ressource.

Demeurez informé de l’évolution de la situation de la COVID-19 au Québec et au Canada en consultant les sources fiables suivantes :

L’anxiété de déconfinement

Alors que la majorité des Québécois se réjouissent du déconfinement et du retour de la vie sociale, de nombreuses personnes souffrent de ce que l’on appelle l’anxiété de déconfinement, et les personnes atteintes de maladies pulmonaires sont particulièrement touchées par cette réalité. En effet, pour une personne atteinte d’une maladie pulmonaire telle que la MPOC ou la fibrose pulmonaire, une infection respiratoire comme la COVID-19 peut entraîner des conséquences importantes sur sa condition de santé. Les mesures sanitaires imposées au courant des deux dernières années ont donc en quelque sorte offert une protection supplémentaire à ces personnes plus vulnérables face aux virus respiratoires.

Respecter ses limites

Après deux années de confinement intermittent, il est tout à fait normal de ressentir de l’angoisse en raison du déconfinement. Pour plusieurs, le confinement était synonyme de sécurité, on pense entre autres aux personnes souffrant de maladies pulmonaires chez qui la réduction des infections respiratoires a eu un effet bénéfique sur leur condition de santé. Le confinement leur a permis d’éliminer le facteur de stress relié aux infections respiratoires et avec le déconfinement ils devront à nouveau faire face à celui-ci.

Si le déconfinement est une source d’inquiétude pour vous, tenter de déterminer quelles sont vos limites et de les respecter. Si vous ne vous sentez pas à l’aise à l’idée de vous retrouver dans un lieu public ou encore en présence d’un grand nombre de personnes, il est important de vous respecter. N’hésitez pas à informer votre entourage de vos craintes, ils pourront ainsi les prendre en considération. Dans un contexte aussi complexe où la réalité de chacun est différente, il est important de respecter les choix de tous face au déconfinement.

S’exposer graduellement 

Depuis deux ans, la santé publique nous martèle avec le fait que la COVID-19 est dangereuse et que pour se protéger, il faut limiter nos contacts le plus possible. Or, la situation a changé et le message de la santé publique est plutôt qu’il faut apprendre à vivre avec le virus. En raison des nombreuses consignes sanitaires avec lesquelles on a dû composer au cours des dernières années, notre cerveau a rapidement associé les contacts sociaux à un danger, celui de contracter la COVID-19. Il faut maintenant réapprendre à notre cerveau que les contacts sociaux ne sont pas synonymes de danger et la meilleure façon d’y parvenir est de s’exposer graduellement tout en continuant de respecter les consignes sanitaires en vigueur.

Qu’entend-on par s’exposer graduellement ? Vous pouvez d’abord commencer par vous réunir avec un petit nombre de personnes, si la rencontre se déroule à l’extérieur c’est encore mieux. Vous pouvez par la suite augmenter graduellement le nombre de personnes présentes tout en respectant votre tolérance. Pour ce qui est des endroits publics, vous pouvez commencer par les fréquenter en dehors des heures de pointe et si vous vous sentez bien, les fréquenter à des heures plus achalandées. La chose la plus importante dans tout ça est de vous écouter et de respecter vos limites et de les faire respecter.

Continuer de se protéger

Malgré le relâchement de certaines mesures sanitaires au sein de la population, la COVID-19 ne demeure pas moins une situation à risque pour les personnes souffrant de maladies pulmonaires et certaines précautions sont de mises :

  • Lavez vos mains régulièrement à l’eau tiède et au savon pendant au moins 20 secondes. Si vous n’avez pas accès à de l’eau et du savon, désinfectez-vous les mains avec une solution à base d’alcool ;
  • Évitez tout contact avec des personnes présentant des symptômes s’apparentant à un rhume, à une grippe ou à la COVID-19 ;
  • Évitez le contact direct pour les salutations, tel que les poignées de main ;
  • Couvrez votre visage. Bien qu’il ne soit plus obligatoire, le port du masque permet de diminuer le risque de contracter la COVID-19 ;
  • Nettoyez régulièrement votre environnement, tel que les toilettes, les lavabos, les comptoirs et les surfaces que vous touchez souvent ;
  • Aérez votre maison. Lors de rassemblement, ouvrez régulièrement les portes et les fenêtres afin de créer un courant d’air frais dans la maison.

Il est normal de ressentir de l’anxiété face au déconfinement et particulièrement lorsque l’on souffre de maladies pulmonaires, toutefois, si cette anxiété persiste ou vous empêche de bien fonctionner n’hésitez pas à consulter un spécialiste, ce dernier sera en mesure de vous aider afin de mieux gérer ce sentiment.

  • Questions et réponses

Révision juin 2022