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Mission

Prévention

Le fléau des maladies respiratoires ne peut être vaincu qu’en s’attaquant aux causes. En plus de renseigner la population, l’APQ fait activement la lutte au tabagisme ainsi qu’aux déclencheurs d’asthme ou d’allergies. L’APQ est également active en prévention des problèmes de santé reliés à la pollution ou à la détérioration de l’environnement

Éducation

L’APQ vise à renseigner la population grâce à du matériel éducatif (dépliants, guides, brochures) et en organisant des séminaires, des conférences, des congrès, etc.

Soutien

L’APQ offre du soutien et de l’accompagnement aux personnes atteintes de maladies respiratoires ainsi qu’à leurs proches, notamment grâce à des groupes d’entraide régionaux et à une ligne téléphonique gratuite : 1 888-POUMON-9 (1 888-768-6669).  Depuis septembre 2018, nous offrons également un programme de groupe pour aider à l’arrêt tabagique.

Recherche

Chaque année, l’APQ investit d’importantes sommes d’argent dans la recherche en santé respiratoire au Québec. Le 4 novembre 2003, elle a créé la première chaire de recherche en santé respiratoire au Canada à l’Université de Sherbrooke. L’APQ est également partie prenante de la Chaire de transfert, d’éducation et de prévention en santé respiratoire et cardiovasculaire de l’Université Laval.

Réadaptation

Le CHUM et l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), en étroite collaboration avec l’Association pulmonaire du Québec (APQ), ouvrent le Centre Inspir’er, un centre d’enseignement et de réadaptation communautaire pour la MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique), autrefois appelée bronchite chronique et emphysème, l’asthme et la fibrose. Ce projet est né du constat d’un manque flagrant de services de première ligne en réadaptation pulmonaire dans l’Est de Montréal, une région particulièrement touchée par les problèmes de santé respiratoire.

Valeurs

  • Empathie
  • Intégrité
  • Inclusivité
  • Qualité
  • Développement de la connaissance

Histoire

Le Comité provincial contre la tuberculose vit le jour en 1938. Dans le but de mobiliser les efforts pour enrayer la peste blanche et de favoriser l’éducation du public, ce comité regroupa les ligues antituberculeuses du Québec. Les médecins et spécialistes fondateurs avaient pour objectif d’éliminer le fléau qui affligeait la population québécoise. Une véritable armée prit forme pour combattre la Faucheuse.

En lien avec ce plan d’action, il y eut des séances éducatives à travers la province ainsi que la présentation du film « Santé et bonheur ». Suite à ces échanges, un plus grand nombre de personnes s’impliquèrent dans la lutte contre cette maladie. Afin de contrer l’épidémie, des camions des ligues antituberculeuses du Québec parcoururent les campagnes pour faire passer des rayons X à la population.

Le taux de mortalité dû à la peste blanche ayant beaucoup diminué dans les années 1940-1950, le Comité provincial contre la tuberculose réorganisa son plan de lutte pour ainsi combattre la morbidité qu’engendrait cette maladie. L’organisme mit sur pied un réseau de dépistage actif, une campagne éducative et une campagne de vaccination massive en vue d’enrayer l’infection.

En 1964, une section attitrée à l’éducation fut créée, et c’est en 1967 que débuta le financement de certains projets de recherche au Québec. La même année eut lieu le Congrès d’orientation du Comité provincial de défense contre la tuberculose au cours duquel le ministère du Revenu national le reconnut comme société sans but lucratif pouvant émettre des reçus de charité.

En 1969, le Comité devint la Société du timbre de Noël du Québec dans le but de faire, une fois de plus, avancer la recherche sur la tuberculose. Ce regroupement permit la création de la Chaire de recherche en pneumologie de la Fondation J.-D.-Bégin de l’Université Laval, en 1970.

La Société du timbre de Noël du Québec contribua à l’un des avancements majeurs pour la cause de la lutte contre la tuberculose en s’impliquant dans la réalisation et la publication d’un ouvrage scientifique sur le sujet. Le livre Diagnostic bactériologique de la tuberculose et des mycrobactérioses, écrit par les docteurs Paul Dionne, Édith Mankiewicz et Georges Préfontaine, fut édité en 1973.

En 1976, la Ville de Montréal ouvrit son bureau de la Société du timbre de Noël du Québec. La même année, l’organisme envoya près d’un million deux cent cinquante mille lettres à l’ami du timbre de Noël.

À la fin des années 1970, la tuberculose étant presque complètement vaincue, la Société du timbre de Noël du Québec s’engagea dans la lutte contre d’autres maladies respiratoires. Le 28 juin 1979, la Société du timbre de Noël du Québec adopta le nom d’Association pulmonaire du Québec ainsi que le sigle reconnu aujourd’hui.

En 1982, l’Association commémora les cent ans du bacille de Koch. En 1991 eut lieu à Montréal le premier congrès de pneumologie de langue française. Plus de deux mille personnes originaires de vingt-trois pays différents furent au rendez-vous. La même année, l’organisme inaugura son camp d’été pour jeunes asthmatiques.

En 1995 et en 1996, l’Association pulmonaire du Québec rapatria à Montréal ses branches régionales pour centraliser les efforts de la lutte contre les maladies respiratoires. C’est en 1998 qu’elle fêta son soixantième anniversaire et lança le Répertoire des services offerts au Québec pour les personnes atteintes de maladies respiratoires. La même année fut mise sur pied la ligne Poumon 9, disponible partout au Québec.

En vue de la création de sa première chaire en 2002, l’Association pulmonaire du Québec s’allia stratégiquement avec la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke et le centre de recherche clinique du CHUS (CRS-CHUS) en vue de la création de la première chaire de recherche en santé respiratoire au Canada.

C’est le 4 novembre 2003 que la chaire vit le jour avec le projet intitulé « Immuno-pharmacologie de l’asthme : vers une rémission de la maladie ». L’Association pulmonaire du Québec contribua et contribue à mettre en oeuvre des groupes d’entraide à travers le Québec dans le but de briser l’isolement chez les malades.

En 2007, l’organisme prit un nouveau visage avec son virage environnemental, s’attaquant ainsi aux problématiques du changement climatique et de la pollution.