Silicose

Personnes à risque

Plusieurs travailleurs exposés tels que les mineurs, les travailleurs de la pierre, les ouvriers carrier, sableurs, verriers, potiers, fondeurs, travailleurs de la gemme et de la céramique, et même les travailleurs qui fabriquent ou installent des comptoirs de quartz sont à risque de développer une silicose.

Signes et symptômes

La poussière de silice produit une inflammation du tissu pulmonaire et va induire une fibrose pulmonaire. Si l’exposition s’est faite dans le contexte d’un emploi, il est important que ceci soit discuté avec le médecin traitant. En effet, il est possible qu’il s’agisse d’une maladie professionnelle reconnue par la CNESST.

Deux types de silicose sont possibles :

Silicose chronique : La plus fréquente se développe après 10 ans d’exposition. Elle se caractérise par un essoufflement débutant après un effort. Celle-ci va évoluer avec le temps et devenir chronique. De plus, une toux peut apparaître et progresser avec le temps. La maladie peut mener à une insuffisance respiratoire et une hypertension artérielle pulmonaire.

Silicose aiguë : Elle est plus rare, se développe après une exposition intensive de plusieurs mois ou années. La forme aiguë présente les mêmes symptômes que la silicose chronique, cependant ceux-ci évolueront beaucoup plus rapidement.

Les personnes souffrant de cette maladie ont plus de risques de souffrir d’autres troubles tels que la tuberculose, le cancer du poumon, la maladie rénale chronique, la sclérodermie systémique évolutive et la nocardiose (infection généralement pulmonaire).

Diagnostic

Le diagnostic sera basé sur un questionnaire des pratiques professionnelles, une radiographie ou une tomodensitométrie du thorax et parfois une biopsie du poumon.

Traitements

La silicose est une maladie irréversible même si la personne évite l’exposition à la silice après le diagnostic. Malgré tout, le plus important est de se retirer de l’environnement d’exposition. Dans le cas présentant une inflammation et une obstruction pulmonaire, un corticostéroïde et un bronchodilatateur peuvent être prescrits. La rééducation pulmonaire aide à garder une autonomie pour pratiquer les activités quotidiennes et diminuer les essoufflements. Dans de rares cas, une greffe pulmonaire peut être pratiquée dans les cas graves.