Qualité de l’air
Qualité de l’air intérieur
Au Canada, comme nous passons en moyenne près de 90 % de notre temps à l’intérieur; il est très important que l’air y soit sain. Les deux sources principales de pollution de l’air intérieur qui affectent la santé sont de nature biologique ou chimique.
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Causes
Polluants biologiques
Les polluants biologiques proviennent de sources vivantes ou sont eux-mêmes vivants. Ces contaminants peuvent également se présenter sous forme de gaz ou de particules (p.ex. : des spores de moisissure). La moisissure, les bactéries, les acariens et le pollen, sont des organismes vivants (ou proviennent d’organismes vivants, dans le cas du pollen) qui incommodent le plus souvent les personnes à risque. Quelques sources de polluants biologiques sont les humidificateurs et climatiseurs, les matelas, et les animaux.
Humidité / Moisissures
Les moisissures sont des champignons de différentes couleurs qui se développent dans les endroits humides de votre résidence.
Conseils pratiques
- Mesurez le taux d’humidité et gardez-le bas (environ 50 % l’été et 30 % par temps froid).
- Utilisez une hotte quand vous cuisinez, et utilisez un ventilateur ou ouvrez la fenêtre quand vous utilisez la douche.
- Assurez-vous que le conduit d’évacuation de votre sécheuse et de votre hotte de cuisine mène vers l’extérieur.
Allergènes provenant d’animaux (chiens, chats, souris, oiseaux, etc.)
Les allergènes des animaux sont présents dans les poils, les squames (pellicules), dans la salive. Ces allergènes ne poseront pas de problème pour la majorité de la population, mais peuvent incommoder ceux qui y sont allergiques.
Conseils pratiques
- Pour les personnes allergiques, le seul traitement qui soit efficace est l’évitement, soit ne pas garder ou éviter les animaux auxquels on est allergique.
- La désensibilisation (immunothérapie) des personnes allergiques aux animaux est théoriquement possible, et la prise d’antihistaminiques peut soulager temporairement les symptômes.
Acariens
Les acariens sont des arachnides microscopiques qui se nourrissent des petites particules organiques (humaines, animales et végétales). On les retrouve dans la poussière, mais également :
- Dans les résidences les plus propres
- Dans la literie
- Dans les tapis, matelas, couvertures, rideaux, sur les meubles
- Dans les systèmes de diffusion? d’air chaud ou de ventilations contaminées
Chez les personnes qui y sont allergiques, les symptômes sont proportionnels à la quantité d’acariens présents.
Conseils pratiques
- Laver la literie 1 fois/semaine à l’eau tiède.
- Nettoyer régulièrement avec un aspirateur muni d’un filtre HEPA (High Efficiency Particulate Air)
- Envelopper complètement le matelas et les oreillers avec une housse étanche (polyester) munie d’un fermoir.
- Époussetez avec un linge humide.
- Évitez d’acheter ou d’installer des tapis, des tapis muraux, des rideaux lourds, ou jouets en peluche non lavables.
- Évitez d’avoir des plantes d’intérieur et des animaux domestiques dans les chambres.
- De préférence, nettoyez les tapis à sec. Si vous faites un nettoyage à l’eau, il est recommandé de mélanger du bicarbonate de soude à l’eau de lavage.
- Maintenez un taux d’humidité adéquat (50% en été, 30% en hiver).
Polluants chimiques
Les polluants chimiques sont des gaz ou des particules pouvant provenir d’appareils de combustion, de la fumée de tabac, de produits domestiques et de soins personnels, et de divers matériaux de construction.
Produits domestiques
L’utilisation et la présence de produits d’entretien ménager peuvent augmenter la pollution de l’air intérieur de plusieurs façons :
- Ils émettent des substances toxiques dans l’air qui peuvent être absorbées par les voies respiratoires.
- Ils déposent des résidus sur les surfaces intérieures (comme sur les planchers et les tables) qui peuvent être absorbés par la peau.
- Ils émettent progressivement des toxines dans l’air quand ils sont entreposés dans la résidence.
Conseils pratiques
- Procurez-vous des produits de nettoyage non parfumés, peu toxiques et biodégradables.
- Réduisez au minimum l’emploi des agents de blanchiment, car ils produisent des émanations nocives et sont nuisibles pour l’environnement.
- Évitez l’emploi de d’assainisseurs d’air en aérosol ou à brancher; éliminez plutôt la source des odeurs et sortez les ordures quotidiennement.
- N’utilisez pas de boules à mites, car elles émettent des gaz toxiques dans l’air de la maison et laissent des odeurs persistantes.
- Ne permettez pas que l’on applique un traitement antitache sur les moquettes, le mobilier et les accessoires de décoration.
Parfums
Nous employons le terme « parfum » pour décrire l’odeur de différents produits.
Plusieurs types de produits peuvent être parfumés : shampoings et revitalisants, fixatifs, désodorisants, eaux de Cologne et lotions après rasage, parfums, lotions et crèmes, pots-pourris, produits chimiques industriels et ménagers, savons, produits cosmétiques, assainisseurs d’air à vaporiser ou à brancher, huiles, chandelles, couches pour bébés, certains types de sacs à ordures.
Certains parfums, même en très petites quantités, peuvent déclencher une crise respiratoire chez les personnes sensibles.
Certains produits dont l’étiquette indique « non parfumé » contiennent d’autres substances chimiques pour masquer un parfum.
Conseils pratiques
- Procurez-vous des produits non parfumés et peu toxiques (comment faire, puisque certains produits « non-parfumés » contiennent des substances chimiques?)
- Évitez de porter des produits parfumés en présence de personnes sensibles.
- Assurez-vous de bien connaître les produits que vous portez quand vous côtoyez des personnes sensibles.
Monoxyde de carbone
- Le monoxyde de carbone provient de la combustion incomplète de matières organiques, telles que l’essence, le diesel, le bois, le propane, le gaz naturel, le mazout (huile à chauffage), le naphte, le kérosène ou le charbon. Par exemple, il peut provenir d’un véhicule à moteur (automobile, motocyclette, etc), d’un appareil de chauffage (fournaise, foyer, etc.), ou d’un appareil à moteur à combustion (tondeuse, souffleuse, scie, etc.)
Conseils pratiques
- Puisque le monoxyde de carbone est inodore et incolore, il est important d’installer un avertisseur de monoxyde de carbone pour le détecter.
- Assurez-vous périodiquement du bon état de vos appareils fonctionnant au combustible et respectez les règles d’entretien et de sécurité données dans les manuels d’utilisation.
- Assurez-vous que leur entretien et nettoyage soit effectué par du personnel qualifié selon les indications du fabricant.
Chauffage au bois
Une combustion du bois émet des polluants dans l’air que nous respirons, particulièrement lorsque de mauvaises techniques de combustion et des appareils de chauffage peu efficaces ou mal entretenus sont utilisés.
Conseils pratiques
- Utilisez un poêle à bois ou un foyer portant un autocollant d’homologation de l’Agence de protection environnementale américaine (EPA) ou de l’Association canadienne de normalisation (CSA). Cet autocollant certifie que l’appareil émet jusqu’à 95 % moins de particules et qu’il est jusqu’à 20 % plus efficace sur le plan énergétique que les modèles conventionnels.
- Ne brûlez que du bois sec, et ne brûlez jamais de déchets ni de bois traité.
- Utilisez des bûches plus petites; celles-ci brûlent mieux.
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Personnes à risque
Les problèmes de santé liés à une piètre qualité de l’air à l’intérieur peuvent toucher toute le monde, mais certaines personnes y sont particulièrement risquées:
- Les personnes atteintes d’allergies ou d’asthme
- Les personnes atteintes d’autres maladies respiratoires ou de maladies cardiovasculaires.
- Les personnes qui ont un système immunitaire affaibli
- Les personnes qui portent des lentilles cornéennes
- Les enfants
- Les personnes âgées
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Signes et Symptômes
Tout dépendant des polluants en cause, des concentrations présentes, de la fréquence et la durée de l’exposition et de la vulnérabilité de l’individu, différents symptômes peuvent être ressentis :
- Maux de tête, fatigue, essoufflement, difficulté à respirer
- Aggravation de symptômes d’asthme ou d’allergies chez les personnes qui en sont atteints
- Congestion des sinus, toux et éternuement
- Irritation des yeux, du nez et de la peau
- Étourdissements et nausées
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Contrôler la présence de contaminants
Il existe 3 grands types de stratégies visant à réduire les polluants et à améliorer la qualité de l’air intérieur dans votre résidence :
- Le contrôle à la source
- La ventilation
- L’épuration de l’air
Le contrôle à la source consiste essentiellement à réduire les polluants avant qu’ils ne soient émis dans l’air, comme par exemple, en :
- Évitant de fumer à l’intérieur;
- Contrôlant l’humidité dans votre maison;
- Entretenant vos appareils à combustion (tels que fournaise, poêle à bois, etc.); Évitant la marche au ralenti des véhicules, particulièrement dans un garage attenant;
- Utilisant des produits de nettoyage plus sains;
- Effectuant à l’extérieur les travaux qui produisent un niveau élevé de pollution;
Par la suite, la ventilation et l’épuration de l’air peuvent s’effectuer à l’aide de différends moyens.
Aspirateur
- Les planchers recouverts de tapis agissent comme des réservoirs de poussière, et il faut un nettoyage répété et méticuleux avec un aspirateur équipé d’un filtre HEPA pour réduire leur charge. Ces d’aspirateurs peuvent retenir les particules invisibles à l’œil nu.
- Même les aspirateurs équipés d’un filtre HEPA peuvent disperser les poussières dans l’air. Les personnes sensibles et les enfants ne doivent pas se trouver dans les pièces en cours de nettoyage
Ventilateur de salle de bains
Une salle de bains normale a besoin d’un ventilateur qui expulse un débit de 25 litres d’air par seconde (L/s), ou 50 pieds cubes par minute (pi3/min).
- Recherchez un ventilateur lubrifié en permanence.
- Recherchez les ventilateurs portant la mention « faible bruit », ou « silencieux » (HVI).
- Il vaut mieux compter sur un mécanisme à action différée pour retarder de 15 minutes l’arrêt du ventilateur après avoir utilisé la douche.
Hotte de cuisinière
- Les hottes sont plus efficaces lorsque placées au-dessus de la cuisinière.
- La hotte d’une cuisinière doit déplacer davantage d’air qu’un ventilateur de salle de bains, soit entre 50 et 140 L/s (de 100 à 300 pi3/min).
- Les séparateurs de graisses et les filtres doivent être souvent nettoyés ou remplacés.
Les ventilateurs extracteurs
Les ventilateurs extracteurs, en expulsant les odeurs de la résidence, contribuent ainsi à assainir l’air intérieur. De plus, ils retirent une partie de l’humidité de l’air intérieur qui contribue à la croissance de moisissures, ce qui risque de compromettre la santé des membres de votre famille.
Les purificateurs d’air
L’usage d’un purificateur d’air peut aider à réduire l’exposition des particules nocives pour la santé.
Les particules peuvent provenir, par exemple, de fumée de tabac ou de la combustion de bougies allumées, de spores de moisissure, de la préparation des repas et de la lessive, de bactéries et virus, de pellicules de peau ou de poil d’humain ou d’animaux, de la poussière sur les planchers ou sur d’autres surfaces, ou de contaminants extérieurs (ex : spores de pollen, etc.).
Conseils pratiques
- Installez un purificateur d’air, de préférence muni d’un filtre HEPA, au système de ventilation de votre résidence.
- Évitez d’installer un appareil ou un filtre qui pourrait produire de l’ozone, car cela peut représenter un danger pour la santé (comme par exemple, un filtre électronique à plaque et à fils).
- Choisissez un appareil qui a la capacité filtrante correspondant à la superficie du logement. La qualité filtrante d’un filtre est parfois évaluée et indiquée en MERV. La cote la plus élevée est la meilleure.
- Privilégiez un appareil muni d’un indicateur de changement de filtre.
- Choisissez un appareil avec différentes vitesses de fonctionnement.
- Privilégiez l’installation d’un appareil silencieux en choisissant un appareil affichant le plus petit nombre de Sones possible (sone : unité de mesure).
- Considérez l’ajout d’un préfiltre au charbon actif; ceci peut être utile pour filtrer (ne serait-ce que partiellement) certains COV.
Qualité de l’air extérieur
La qualité de l’air extérieur dépend grandement de la présence de polluants atmosphériques tels que :
- Ozone troposphérique (O3)
- Oxydes d’azote (NOx)
- Composés organiques volatils (COV)
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Particules en suspension dans l’air (PM)
- Autres contaminants
- Smog
Ces polluants peuvent être causés par des causes naturelles ou des activités humaines
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Causes
La qualité de l’air extérieur dépend grandement de la présence de polluants atmosphériques tels que :
- Ozone troposphérique(O3)
- Oxydes d’azote (NOx)
- Composés organiques volatils (COV)
- Dioxyde de soufre (SO2)
- Monoxyde de carbone (CO)
- Particules en suspension dans l’air (PM)
- Autres contaminants
- Smog
Ces polluants peuvent être causés par des causes naturelles ou des activités humaines
Le smog
Le terme smog fait référence à un mélange toxique de gaz et de particules que l’on peut souvent observer dans l’air sous forme de brume sèche généralement jaunâtre.
Les polluants atmosphériques rejetés à un endroit précis peuvent parcourir de longues distances dans l’atmosphère à la faveur des vents dominants. Ainsi, la pollution atmosphérique peut nuire à la qualité de l’air à des centaines de kilomètres du point d’émission, tout comme à proximité de celui-ci.
Le smog est un facteur qui contribue à des milliers de décès prématurés par année ainsi qu’à des hospitalisations et des consultations médicales plus fréquentes.
Formation du smog
Les polluants que l’on retrouve dans le smog peuvent être d’origine naturelle (par ex. : feux de forêt et éruptions volcaniques) on encore, être le résultat de notre mode de vie :
- Activités domestiques (par ex. : chauffage au bois résidentiel);
- Activités industrielles (par ex. : utilisation de combustibles fossiles, agriculture, incinérateurs, divers procédés industriels, etc.) ;
- Transport (par ex. : automobiles, camions, poussière des routes, transport ferroviaire et maritime, etc.).
Dispersion du smog
Une fois que les contaminants sont dans l’atmosphère, différents facteurs influencent la formation de smog :
- Le vent pousse et disperse les polluants horizontalement. S’il y a absence de vent, l’air stagnera et permettra aux polluants de s’accumuler dans l’air;
- La température à la surface du sol est généralement plus élevée qu’en altitude ; puisque l’air chaud a tendance à monter, les contaminants à la surface du sol sont normalement dispersés verticalement avec le mouvement de l’air chaud. Toutefois, il peut arriver, en certaines circonstances, que l’air froid soit retenu au sol sous une couche d’air chaud, créant ainsi ce que l’on appelle une inversion de température. Les polluants de la couche plus froide ne peuvent pas être dispersés et demeurent ainsi concentrés au niveau du sol ;
- La topographie joue aussi un rôle ; par exemple, dans une vallée, les montagnes environnantes limitent les mouvements de l’air.
NOTE : Le smog peut se manifester tant à la campagne qu’en ville ou en banlieue.
Le smog estival
L’été, le smog est surtout composé d’ozone troposphérique et de particules fines. Les fortes densités de smog sont souvent associées à la saison estivale par la présence de rayons du soleil et de températures élevées, deux facteurs essentiels à sa formation.
L’ozone troposphérique est formé à partir de la réaction entre des composés organiques volatils (COV) qui proviennent principalement du transport et des industries, et du dioxyde d’azote (NOe) sous l’effet du rayonnement solaire qui proviennent du transport.
Les particules fines, quant à elles, proviennent en majeure partie des émissions industrielles (agriculture, construction) et des émissions de véhicules.
Le smog hivernal
L’hiver, le smog est surtout composé de particules fines, les faibles températures et rayonnement ultraviolet ne favorisant pas la formation d’ozone troposphérique. Le smog hivernal est un phénomène plutôt local qui est amplifié par grands froids et qui se produit lorsque l’air est stable (peu de vent).
Ce sont les foyers et les poêles à bois qui en sont responsables à plus de 60 % en hiver. Le transport automobile et les sels de déglaçage, mis en suspension dans l’air lors du passage des voitures, contribuent également à dégrader la qualité de l’air.
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Personnes à risque
Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé sont déterminés par la durée de l’exposition, les concentrations des polluants ainsi que par l’état de santé des personnes exposées.
Les personnes suivantes sont particulièrement à risque :
- les enfants (parce que leur système respiratoire est encore immature);
- les personnes âgées (parce qu’elles sont plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé comme des maladies pulmonaires ou cardiaques);
- les personnes souffrant de problèmes respiratoires (asthme, bronchite chronique, MPOC, emphysème, etc.);
- les personnes souffrant ou ayant souffert de problèmes cardiovasculaires (angine, infarctus du myocarde);
- les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque, d’arythmie ou d’autres affections cardiaques;
- les personnes souffrant de maladies chroniques, comme le diabète, l’arthrite rhumatoïde ou le lupus;
- les personnes pratiquant des sports en plein air;
- les personnes travaillant à l’extérieur de façon régulière (surtout si les niveaux de contaminants sont élevés à un moment précis ou dans leur milieu de vie (à proximité de sources de polluants, telles que le trafic routier, les zones industrielles, etc.)).
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Signes et symptômes
Les principaux symptômes qui sont parfois associés à une exposition de courte durée (de quelques minutes à quelques jours) à la pollution sont :
- Irritation des voies respiratoires (toux, irritation de la gorge);
- Aggravation des symptômes chez les personnes atteintes de maladies cardiorespiratoires comme l’asthme, la bronchite ou l’emphysème;
- Respiration sifflante;
- Sensation de serrement de poitrine;
- Douleur associée à la respiration profonde;
- Difficulté à respirer;
- Décès prématuré d’adultes atteints de maladies cardiorespiratoires chroniques.
NOTE : Le smog peut déclencher vos symptômes d’asthme et de MPOC.
Les épisodes de smog sont associés à une augmentation :
- des symptômes respiratoires aigus;
- des cas de bronchite;
- des visites à l’urgence;
- des admissions à l’hôpital pour des problèmes cardiorespiratoires.
À long terme, la pollution atmosphérique peut avoir des effets néfastes :
- sur la capacité pulmonaire;
- le développement des poumons des enfants;
- la reproduction (faible poids à la naissance et naissances prématurées).
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Conseils et prévention
Tout dépendant du niveau de pollution et de votre vulnérabilité, la cote air santé vous offre des moyens concrets pour protéger votre santé lorsque la qualité de l’air est mauvaise.
Si vous êtes vulnérables et devez faire des activités à l’extérieur (exercice, travail, jardinage), privilégiez les moments où la pollution de l’air est moins élevée, par exemple pendant la matinée. Ne faites pas d’exercice à proximité de routes très passantes, dans des zones industrielles ou aux heures de pointe.
Important : si vous êtes vulnérable, portez attention à vos symptômes et gardez votre médicament de secours avec vous!
- Si vous vous sentez réellement mal, demandez une assistance médicale ;
- Si vous avez de la difficulté à contrôler vos symptômes les jours de smog, parlez-en à votre professionnel de la santé (il/elle pourrait augmenter votre dose de médicament ou modifier votre plan d’action contre l’asthme);
- Faites votre part pour réduire la pollution de l’air.
Vérifier la qualité de l’air dans ma région
NOTE : Prenez l’habitude de vérifier quotidiennement l’indice de la qualité de l’air dans votre région. Si vous savez à l’avance que la qualité de l’air sera mauvaise, vous pourrez planifier votre journée en conséquence.
- INFO-SMOG
Sur le site Internet Info-Smog d’Environnement Canada, vous aurez accès aux informations se rapportant aux smogs estival et hivernal pour les différentes régions du Québec. Vous pourrez y consulter les Avertissements de smog et les Prévisions de qualité de l’air.
Info-Smog : http://www.ec.gc.ca/info-smog/ - Les journaux et les stations de télévision et de radio fournissent habituellement de l’information sur la qualité de l’air dans leurs bulletins météorologiques. Des unités de santé publique pourraient aussi émettre des avis de smog, les jours où les taux de pollution de l’air sont élevés.