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13 novembre 2020

Les répercussions de la COVID-19 sur les jeunes

Depuis le début de la pandémie, les sujets présents dans l’actualité sont souvent les retombées économiques, les pertes d’emplois, le bon travail de nos anges gardien les professionnels de la santé, etc. Mais qu’en est-il de la santé mentale chez les jeunes ?

En Chine, une étude a été réalisée sur 584 jeunes ayant entre 14 et 35 ans. Environ 40 % de ce groupe ont développé des problèmes psychologiques à la suite du confinement. L’étude révèle aussi que 14 % d’entre eux ont démontré un trouble de stress post-traumatique.

Une autre étude, faite sur des jeunes d’âge primaire après 33 jours de confinement, a démontré que 22 % des jeunes ont développé des symptômes dépressif et 18 % ont développé des symptômes d’anxiété.

Le confinement et la distanciation sont des mesures essentielles pour arrêter la propagation du virus. En revanche, ces deux mesures ont de nombreux impacts sur la santé mentale des jeunes. Il y a une augmentation de l’isolement social, une augmentation de sentiment de solitude ainsi qu’une augmentation de l’anxiété. On dit même que le confinement aurait d’avantage d’impact sur la santé psychologique des jeunes que le virus lui-même.

Outre les répercussions sur la santé mentale, s’ajoute une augmentation des mauvaises habitudes de vie. Les jeunes qui font l’école à distance, font moins d’exercices et ont plus tendance à développer des comportements alimentaires néfastes pour leur santé.

Au niveau scolaire, environ 60 % des jeunes se sentent démotivés par rapport à leurs apprentissages. 51 % affirment que la pandémie a un effet négatif sur leur réussite scolaire. Pour améliorer la situation, il est important de parler avec ses enfants. Voici quelques sujets à aborder avec eux pour diminuer l’effet du confinement sur leur santé mentale :

  • Parler de leurs craintes
  • Parler du risque de contracter le virus
  • Parler des mesures de sécurité
  • Réduire le temps passé sur les réseaux sociaux (provoque une augmentation de l’anxiété)
  • Organiser des activités

Si votre enfant ou vous-même présentent des symptômes dépressifs et anxieux, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide.

Sources :