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26 mars 2020

Le Vrai ou Faux des médias sociaux : la COVID-19 et votre médication

À l’ère des médias sociaux, départager le vrai du faux n’est pas toujours facile, mais une chose est sure, si vous souffrez d’asthme ou de MPOC, il est important de poursuivre votre traitement.

En cette période de pandémie de COVID-19, il est normal pour les patients atteints de maladies respiratoires chroniques, comme l’asthme et la MPOC (maladie pulmonaire obstructive chronique) de vivre de l’inquiétude en raison de leur condition et de leur traitement. Toutefois, se tourner vers les médias sociaux afin de trouver des réponses à leurs questions peut représenter un risque pour leur santé.

Beaucoup d’informations circulent à l’heure actuelle, notamment au sujet de la prise de médicaments faisant partie de la catégorie des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ou de cortisone en cas d’infection à la COVID-19. Il est donc difficile pour la population de départager les informations véridiques de celles qui sont tout simplement fausses.

Afin de rassurer la population, la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) a publié un communiqué afin de souligner l’importance, pour les personnes atteintes d’une maladie respiratoire chronique (asthme, MPOC, etc.) qui reçoivent un traitement par corticostéroïde inhalé (considéré comme étant le traitement de base de l’asthme) ou oral de ne pas l’interrompre sans l’avis de leur pneumologue ou de leur médecin traitant. En effet, en interrompant leur traitement, les patients courent le risque de déstabiliser leur maladie (exacerbation, aggravation). La SPLF rappelle également la nécessité de consulter un professionnel de la santé, en cas de symptômes respiratoires aggravés — augmentation de la toux, difficulté à respirer ou fièvre.

Ce qu’il faut retenir

La prise de votre médication, telle qu’elle vous a été prescrite pour traiter votre maladie pulmonaire, contribuera à réduire les risques de complications dans le cas d’une infection à la COVID-19. Respecter les mesures d’hygiène, d’isolement et de distanciation sociale recommandées par le gouvernement du Québec contribueront, quant à elles, à réduire les risques de contracter la maladie.