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29 juin 2020

Le bilan positif de la pandémie de COVID-19

Depuis le début de la pandémie, le discours public s’articule principalement autour des perturbations qu’elle a entraînées. En effet, l’arrivée de la COVID-19 aura mis en lumière la vulnérabilité de notre économie, du secteur de la santé et de ses CHSLD, de l’industrie de la restauration et du monde de la culture. Certes, cette crise sans précédent s’est abattue sur le monde entier, mais il est sain de relever les aspects positifs qui ont découlé du confinement.

Des habitudes alimentaires plus saines

Une étude menée par une nutritionniste auprès de la population québécoise révèle que 44 % des répondants auront vu leurs habitudes alimentaires évoluer durant la crise ; alors qu’environ 30 % d’entre eux prennent davantage le temps de cuisiner et de manger avec leurs proches. La plupart affirment ainsi sortir moins souvent au restaurant et recourir aux services de livraison de plats cuisinés. Mais encore, ils reconnaissent davantage l’importance d’utiliser des aliments de base provenant de l’épicerie, tels que la farine, la levure, les huiles et les épices qui se retrouvent plus souvent dans leurs paniers.

Comme les restaurants servent des mets préparés souvent plus gras et plus salés, il est probable que la réduction des commandes et des sorties représente une amélioration des habitudes alimentaires. Il ne reste qu’à espérer que le plaisir de cuisiner et de se réunir en famille autour d’un repas se poursuive lors du déconfinement.

Pratique de l’activité physique sur l’heure du dîner

Pourquoi attendre le retour du travail pour s’entraîner alors que c’est souvent la période de la journée où on est le plus fatigués ? Le télétravail aura permis à certains sportifs de s’entraîner sur l’heure du dîner et à ceux qui étaient en congé de découvrir une discipline sportive qu’ils n’exerçaient pas auparavant. L’accès facile à des installations sanitaires, comme une douche, ainsi qu’à des vêtements de rechange rend l’activité d’autant plus agréable, en plus de donner l’impression de faire bon usage de son temps. Ainsi, les Québécois et les Québécoises furent plus nombreux que jamais à s’adonner à des activités physiques régulières. C’est encourageant pour la suite !

Une pause pour l’environnement

Diminution de la circulation ; baisse des ventes de carburant ; avions cloués au sol : le confinement aura largement contribué à l’amélioration de l’indice de qualité de l’air au Québec. Cette réduction des activités s’est traduite par une diminution significative des émissions de gaz à effet de serre (GES), une cause directe du réchauffement climatique et de la production de pollen allergène. Or, pour ceux qui en souffrent, les allergies causent beaucoup d’inconforts et peuvent même déclencher des crises d’asthme. La qualité de l’air environnant est donc primordiale à la santé pulmonaire et devrait nous inspirer à adopter des habitudes de transit plus saines.

Entraide et économies locales

Au cours des derniers mois, nous avons été témoins d’un touchant élan de solidarité qui s’est manifesté par d’importants efforts collectifs visant à protéger les plus vulnérables à la COVID-19. Il est encourageant de voir qu’en situation de crise, le Québec s’est mobilisé de toutes les façons possibles : dons de repas et d’unités d’air climatisé ; entraide pour la livraison d’épicerie ; appels aux aînés pour briser l’isolement… la générosité était au rendez-vous pour affronter cette période difficile !

Mais encore, alors que nos habitudes de consommation se sont tournées vers l’achat local pour encourager les commerçants et producteurs du Québec, des activités créatives, réconfortantes et divertissantes ont vu le jour dans tous les foyers. Autant de bonnes habitudes économiques à conserver !