Chevaliers de Colomb
Le Comité féminin des Chevaliers de Colomb sous la présidence de Madame Sylvie Campeau a choisi l’Association pulmonaire du Québec à titre de cause pour les deux prochaines années !
C’est avec beaucoup d’émotion que Madame Sylvie Campeau, présidente du Comité féminin des Chevaliers de Colomb a annoncé lors du dernier Congrès à Ste-Anne de Beaupré accompagné du Vénérable Député d’État, Monsieur Daniel Duchesne, le nom de l’organisme choisi pour les deux prochaines années.
Touchée par la cause des maladies pulmonaires puisqu’elles représentent la première cause de décès, de visite à l’hôpital et chez le médecin, Madame Campeau a rappelé aux personnes présentes qu’une personne sur cinq était atteinte d’une maladie respiratoire et qu’à toutes les huit minutes une personne perdait son combat. Elle a interpelé tous les chapitres des Chevaliers de Colomb à mettre l’épaule à la roue pour aider à la recherche par le biais de dons, soulignant que l’Association pulmonaire couvrait plus de 78 maladies respiratoires.
Qui sont les Chevaliers de Colomb
Les membres des Chevaliers de Colomb sont des laïcs catholiques pratiquants qui acceptent et choisissent de vivre selon des principes et des valeurs qu’ils ont adoptés! Des hommes convaincus, dévoués et qui ont un vrai sens d’appartenance! Des hommes engagés dans des projets concrets et adaptés aux différents milieux! Des hommes qui s’intègrent à la vie et à la bonne marche de leurs Conseils respectifs et qui s’engagent dans des tâches essentielles à la vie de la société ou de la communauté!
Les principes des Chevaliers de Colombs
Des hommes qui vivent les quatre principes du mouvement: la CHARITÉ, l’UNITÉ, la FRATERNITÉ et le PATRIOTISME! Des hommes qui souhaitent que leurs conjointes et leurs familles participent, de différentes manières, à la vie colombienne! Des hommes regroupés dans un mouvement qui a plus d’un siècle d’existence au Québec et qui perpétue une longue tradition d’activités et d’œuvres charitables!
Entrevue avec le Député d’État des Chevaliers de Colomb du Québec Monsieur Daniel Duchesne
Un héritage colombien
Le premier Conseil de Chevaliers de Colomb canadien (le Conseil 284 de Montréal) a été fondé en 1897. Voici un rapide entretien avec le Député d’État du Québec, Daniel Duchesne.
Quels liens historiques existent-ils entre les Chevaliers de Colomb et le Canada ?
Notre fondateur a étudié au Québec au début de son cheminement vers la prêtrise. En outre, le Québec est une province où le bénévolat et l’entraide sont très présents.
Quel héritage les Chevaliers ont-ils laissé au pays ?
Notre foi religieuse provient de l’héritage transmis par nos ancêtres ainsi que par les valeurs proposées par notre fondateur. Pour nous, se joindre aux Chevaliers de Colomb constituait un geste naturel parce qu’il correspondait à la façon de vivre, orienté vers la charité, de notre fondateur.
Quelles sont quelques-unes des initiatives que vous souhaitez mettre en place dans le cadre de votre nouveau rôle ?
Dans le but d’attirer de jeunes hommes afin qu’ils se joignent aux Chevaliers de Colomb, je mettrai beaucoup l’accent sur le fait que notre jeunesse est profondément sensibilisée envers la protection de notre planète. Le pape François nous dit dans l’une de ses Exhortations apostoliques que nous avons le devoir de protéger notre planète. En me basant sur ce message, j’approcherai les jeunes gens en leur proposant des projets orientés vers la protection de notre milieu de vie tels : le recyclage des appareils électroniques, la récupération du verre pour en faire bénéficier le tiers-monde et des corvées de nettoyage des rives de nos cours d’eau, tous des gestes qui leur démontreront que nos intérêts rejoignent les leurs.
Quels seront les plus grands défis ?
Notre plus grand défi sera de raviver la flamme colombienne et de s’assurer que les plus vieux membres accueillent les plus jeunes dans leurs Conseils. Un de nos grands défis sera également d’encourager nos membres à réaliser que, même si nous traversons un déclin dans notre recrutement, il y a beaucoup d’espoir pour l’avenir de la Chevalerie au Québec. La baisse de l’achalandage dans nos églises, jumelé à la sécularisation de notre système scolaire, ont eu un impact majeur sur les possibilités de recrutement de nouveaux membres.
Quels sont vos plus grands espoirs ?
Mes plus grands espoirs sont de faire retrouver le goût de la Chevalerie à nos membres et en retour qu’ils acceptent de participer pleinement aux activités religieuses et familiales dans leurs communautés. Mon plus grand espoir est également de voir les Chevaliers de Colomb se rajeunir, de voir de jeunes gens s’impliquer à fond dans leurs Conseils et de soutenir leurs prêtres dans leurs paroisses.
Quelles recommandations donneriez-vous aux Conseils, pas uniquement au Canada, mais également de l’ensemble de l’Ordre, afin d’inviter de nouveaux membres, de proposer de nouveaux projets caritatifs tout en poursuivant l’héritage de l’abbé Michael McGivney ?
Le Conseil Suprême nous propose de très bons programmes. Le nouveau projet « La Foi en action » nous guide dans la direction que le Chevalier Suprême désire transmettre aux Chevaliers de Colomb : c’est-à-dire le soutien des paroisses et des prêtres. De nos jours, les jeunes gens se rendent compte que leurs implications dans les communautés sont plus orientées vers les besoins des familles, la protection de leur environnement et le succès de leur carrière. Si nous désirons que les jeunes gens adhèrent aux Chevaliers de Colomb, nos faits et gestes doivent refléter les aspirations de ces jeunes hommes. Je fonde énormément d’espoir que la jeune génération poursuivra la mission de notre fondateur, l’abbé McGivney, et qu’ils verront dans notre mouvement la possibilité de réaliser leurs attentes; enfin que la plupart de nos programmes correspondent à leurs aspirations.
Comment et pour quelles raisons vous êtes-vous impliqué dans les Chevaliers de Colomb ?
J’ai adhéré aux Chevaliers de Colomb parce que, lorsque j’étais jeune, ma famille était très pauvre; un jour, à mon retour de l’école où je venais d’apprendre la prière « Je vous salue Marie » je me suis mis à prier Marie de demander au Père Noël de ne pas apporter de cadeaux parce que ma famille avait plus besoin de bons repas. Quelques jours plus tard, des gens frappèrent à la porte de notre résidence; c’est moi qui suis allé leur répondre. Ils m’ont demandé si mes parents étaient à la maison. Je suis allé vivement chercher ma mère afin qu’elle vienne à la porte. Un des hommes s’est présenté comme un membre des Chevaliers de Colomb et il dit à ma mère qu’il apportait de la nourriture et des cadeaux pour notre famille. Pour moi, qui avais prié Marie, j’ai cru simplement voir des anges; mais c’étaient des membres du Conseil 1887 de La Tuque. Des années plus tard, je me suis souvenu des jours où les Chevaliers de Colomb nous avaient soutenus et j’ai voulu redonner à mon tour; alors je suis allé rencontrer le Grand Chevalier du Conseil 2662. J’ai demandé au Grand Chevalier: « Comment puis-je devenir Chevalier de Colomb ? » Il m’a demandé si je connaissais le mouvement, je lui ai raconté mon histoire et il m’a répondu : « Je me charge de toi ! »
Que réserve l’avenir pour les Chevaliers de Colomb au Canada ?
Le futur des Chevaliers de Colomb au Canada est rempli de promesses; cependant nous devons poursuivre nos efforts afin de demeurer visibles dans nos communautés et pour continuer à soutenir nos paroisses. Le recrutement et la rétention de nos membres demeurent importants et nos membres doivent prendre l’habitude de recruter et surtout de réapprendre la façon de recruter. Une attitude positive expliquant et démontrant les activités de nos Conseils, justifiant la raison d’être des Chevaliers de Colomb dans nos communautés est le meilleur des moyens d’assurer un meilleur avenir aux Chevaliers de Colomb.