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Un jeudi du mois de novembre 2013, je consulte mon médecin de famille pour une sinusite. Ce dernier m’envoie passer une radiographie des sinus et des poumons, pour un simple examen de routine. Le lendemain en fin de journée, je reçois un appel de mon médecin qui m’annonce que j’ai un cancer du poumon et qu’il transfère mon dossier immédiatement à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec. Je suis anéantie, j’ai un blackout. Ce n’est pas possible, je suis en pleine forme, je suis active, je nage tous les matins et je marche 1 heure tous les jours ! Je vis une fin de semaine épouvantable à me poser toutes sortes de questions et à imaginer le pire.
Le lundi suivant, je passe un scan dans une clinique privée où l’on me confirme que j’ai un ganglion qui est atteint, c’est le choc… Deux jours plus tard un appel de l’hôpital me confirme que je suis prise en charge. Je passe une série de tests pendant 2 mois pour savoir si je peux être opérée. Résultat : 2 séances de chimiothérapie très difficiles sont nécessaires pour tenter de tuer le ganglion afin de m’opérer. Je n’ai que de bons mots pour le personnel m’ayant suivi pendant ces 2 traitements, mon infirmière et les pharmaciens présents sont extraordinaires et très humains. Je passe cette dure épreuve dans l’espoir de me faire opérer et suite à un scan, on m’annonce une mauvaise nouvelle : le ganglion a grossi et l’opération est incertaine et plutôt risquée… je suis au désespoir.
C’est alors que je rencontre la chirurgienne Paula Ugalde. Elle me prend dans ses bras et me dit qu’elle va tenter le tout pour le tout, sans garantie, évidemment. Mon espoir renaît. L’opération a lieu en mars 2014. Dre Ugalde dit à mon mari, « si vous n’avez pas de mes nouvelles d’ici 30-45 minutes, c’est signe que tout va bien ». L’opération qui devait durer trois heures trente dure finalement huit heures, mais la chirurgienne est très satisfaite compte tenu du risque que présentait cette opération. J’apprends que mon cas est tellement particulier que Dr Ugalde présente mon histoire lors d’un congrès au Brésil quelques jours plus tard. Je passe une semaine à l’Institut avant d’entreprendre 16 semaines de chimiothérapie pour s’assurer que je n’ai pas d’autres cellules cancéreuses.
Six ans plus tard, je suis en pleine forme et je remercie la vie d’avoir la chance de vivre heureuse avec mon amoureux, voir grandir mes enfants et mes petits-enfants. Je remercie le personnel de l’Institut pour tous les soins reçus, pour leur gentillesse, leur soutien, leur humanité et leur délicatesse.
Depuis, j’ai voulu aider les personnes atteintes de maladies pulmonaires dans un cadre dynamique. L’Association pulmonaire du Québec a été d’emblée, l’organisation que je recherchais. Une équipe dynamique, dévouée que rien n’arrête pour apporter support physique et réconfort aux patients voilà ce qui me motive et m’enthousiasme à les aider.
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Marylène Sacy Reeves
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